mardi 19 janvier 2010

TEETH : les dents de l'amère !?

Découvert sur TPS STAR , canal 15 , vendredi dernier :
saucisses chaudes ?!

le lien a les boules
à droite des trois miennes
en titre !

Allo allo , ciné :
Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Teeth" et de son tournage !

Tours et tournage

Teeth a été filmé entre mars et avril 2006 à Austin (Texas) et dans des villes alentours, où l'environnement était symptomatique des petites bourgades américaines et de leurs banlieues. Les deux tours de la centrale nucléaire qui accaparent une bonne partie du paysage ont, en revanche, été ajoutées grâce à la magie du numérique.

Un film gore ?

Ceux qui s'attendent à voir des litres d'hémoglobine deversés sur l'écran seront déçus par Teeth, puisque c'est un aspect que Mitchell Lichtenstein a tout de suite cherché à évacuer : "J'ai délibérément tenu Dawn à l'écart de tout élément sanguin. Elle reste pure, jamais réellement violentée ou déshonorée par ses assaillants." Mais le réalisateur a tout de même tenu à satisfaire les fans d'horreur : "(...) les fans du gore trouveront toutefois quelques scènes susceptibles de satisfaire leur penchant pour l'hémoglobine. Et si vous ne vous cachez pas les yeux durant ces séquences, vous aurez l'opportunité de voir quelques pénis amputés."

Ami de l'anatomie

John Hensley, qui joue ici Brad, le demi-frère dépravé de Dawn, est bien connu des fans de la série Nip/Tuck, où il interprète Matt McNamara, fils de l'un des deux chirurgiens.

Les origines du mal, par Mitchell Lichtenstein.

"La plus grande difficulté du processus créatif du personnage de Dawn fut sans doute de répondre à la question de l'origine de sa spécificité anatomique. J'ai finalement décidé que ce n'était pas vraiment à moi de trancher, tout en ouvrant la porte à diverses possibilités. En hommage aux films de SF influencés par la menace radioactive qui fleurissaient dans les années 50, je suggère au début du film que la singularité de Dawn est la conséquence des deux tours géantes de l'usine nucléaire située à proximité de la maison où elle a grandi. Mais j'aime aussi l'hypothèse selon laquelle les femmes ont finalement réussi à s'adapter anatomiquement à leur environnement après des millénaires de répression, d'oppression et autres formes d'agressions."

Un film de monstre... sans monstre

Malgré son postulat fantastique, Teeth s'éloigne du genre, en accord avec le traitement voulu par le réalisateur Mitchell Lichtenstein : "Lorsque j'ai envisagé de m'intéresser à un cas réel de vagin denté, j'ai réalisé qu'il y avait un certain nombre de choses à considérer ainsi qu'un grand nombre de choix à effectuer. Par exemple il n'était pas question pour moi de monter Dawn sous les traits d'une créature monstrueuse. Je savais aussi que je voulais mettre en avant son parcours initiatique, la façon dont elle allait découvrir qui elle est réellement. C'est sur cette dimension du récit que je voulais vraiment mettre l'accent. La virginité de Dawn devait être au coeur de cette histoire, car d'elle découlait une grande partie de ce qui allait arriver."

Les stickers dorés

Dans l'une des scènes de Teeth, des stickers dorés viennent cachés certains détails bien choisis d'un livre d'anatomie. A l'origine de cette idée, une histoire vraie, comme le raconte Mitchell Lichtenstein : "Je me souviens avoir lu un article concernant l'école de Lynchburg en Virginie où le conseil d'administration avait censuré les illustrations des livres de biologie concernant les planches anatomiques de l'appareil génital féminin. D'un côté ils laissaient intactes les reproductions du pénis masculin, et de l'autre ils faisaient disparaître toute évocation du vagin, arguant qu'il s'agissait là d'une violation de la pudeur naturelle des femmes. Le plus choquant dans cette histoire est qu'elle s'est déroulée en 2000. J'ai l'impression qu'entretenir vis-à-vis de l'anatomie féminine un tel climat de crainte, de dégoût et d'indisposition renvoie directement au Moyen-âge."

Festivals

Teeth a permis à Jess Weixler de remporter le prix spécial du jury de Sundance pour son interprétation. Mitchell Lichtenstein a, quant à lui, failli repartir avec le grand prix du jury. Le film était également en compétition au festival de Deauville en 2007.

Cas d'école (médicale) et mythe

L'idée d'un vagin dentée n'est ni nouvelle, ni fictive : le vagina dentata est présent dans presque tous les folklores du monde et symboliserait la peur de la femme. D'un point de vue médical, il ne s'agirait que de quelques cas de kystes logés dans des zones un peu délicates. Il est également à noter qu'un inventeuse sud-africaine à soulevé une large polémique - notamment au sein des groupes féministes et lutttant contre les violences faites aux femmes - en présentant un préservatif féminin antiviol basé sur ce concept.

5 commentaires:

  1. Scénario complètement affolant ! (A mon humble avis)

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  2. oui oui je l'ai regardé en accéléré vitesse 64 , seulement : perso pas ma tasse de thé non plus !
    on en prend plein les dents !
    Cactussette la reine de la sucette . ( je remplace Cactus )

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  3. les dents de la mer en loques ?

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Ainsi vous voici Ciné-chineur : prêt(e) à me laisser ce massage , en êtes-vous bien sûr ?