Moi , OUI !
très fort à propos d'Irène :
trop peu de salles !
sinon j'ai relevé ceci sur
FONDUS AU NOIR
blog très vite incontournable
et pas que si vous êtes de Lyon :
( lire le lien dans le titre pour plus )
09/11/2009
Alain Cavalier, dernier invité des CNP ?
SEANCE - Alain Cavalier était le dernier invité de l’équipe historique des CNP conduite par Marc Artigau et Cécile Cordier, jeudi dernier. Il a tenu à présenter son film Irène envers et contre toutes les procédures de licenciements en cours dans les cinémas lyonnais, par fidélité au lien qui s’était créé depuis longtemps avec Marc Artigau. « Le départ de Marc Artigau est pour nous une violence faite au travail dont le cinéma a bénéficié, précise le cinéaste. Des films comme Irène dépendent de la qualité des directeurs de salle. Ils ne peuvent pas sortir dans les circuits. Non seulement ils passent dans ces salles, mais ils y sont suffisamment maintenus auprès d’un public soucieux de cette qualité. »
Grand amoureux de Lyon dont Irène était originaire, Alain Cavalier est aussi le seul cinéaste à avoir tourné à Lyon en étant produit par les studios américains de la Metro Goldwyn Mayer. C’était pour L’Insoumis, en 1964, grâce à Alain Delon pour qui Cavalier avait écrit le film. L’acteur devait aller tourner aux Etats-Unis pour les studios, mais leur a imposé de produire d’abord le film d’Alain Cavalier en France. « C’est sans doute à cause d’Irène, que je connaissais déjà, que j’ai tourné à Lyon. Irène était croix-roussienne. Le film est situé sur les hauteurs de Lyon. Lyon est une des plus belles villes à regarder de haut. Il y a une unité totale d’architecture avec ces deux fleuves qui se rejoignent. Je préfère une ville comme Lyon à une ville comme Paris parce qu’elle se saisit mieux », dit le cinéaste.
Luc Hernandez
7 comments:
RépondreEffacerCactus homme lézard said...
un spectateur :
"Encore un chef d'œuvre! Monsieur Cavalier vous êtes le roi."
15 November 2009 14:39
Cactus homme lézard said...
et vous , qu'en pensez-vous ?
Je vous passe la balle au rebond !
15 November 2009 14:39
C. Watson said...
Je prends la balle juste pour dire que je n'ai rien à dire. Rien vu d'Alain Cavalier. Le seul souvenir que j'ai c'est l'affiche de Thérèse. J'aime bien Catherine Mouchet.
15 November 2009 15:31
JEA said...
Avec Jean Rochefort et la fille d'Alain Cavalier, souvenirs d'un voyage si étrange...
15 November 2009 18:16
Cactus homme lézard said...
je vous copie-colle JEA/JEA
"Attribution du prix Louis-Delluc :
"A la gare de Troyes, Pierre, Un homme d'une cinquantaine d'années, attend sa mère qui doit arriver par le train de Paris. Mais elle n'est pas au rendez-vous. Il fait toutes les démarches nécessaires pour que l'on retrouve sa trace. Police et SNCF disent ne rien savoir. Craignant qu'elle ait eu un accident, il part a sa recherche, faisant à pied le trajet le long de la voie ferrée, en compagnie de sa fille, Amélie. Amélie est une étudiante brillante mais boulimique et mal dans sa peau.
Ils se mettent à marcher le long de la voie ferrée, sac au dos, et à fouiller avec des bâtons les épais fourrés qui bordent le ballast. Ils commencent à faire le parcours Troyes-Paris. Au terme de leurs recherches, Pierre retrouvera sa mère morte. Il aura également renoué des liens affectifs solides avec Amélie.
Écrit par Alain Cavalier et sa fille, Camille de Casabianca, qui interprète également le rôle féminin principal, ce film tout en retenue montre la fragile complicité qui s'établit peu à peu entre un père et sa fille. L'histoire de cette écriture est originale: Entre deux voyages à l'étranger, Camille et Cavalier parlaient souvent d'une possibilité de film qui raconterait une histoire entre un père et sa fille. Ils écrivirent des bouts de scènes improvisées, des dialogues sans situation précise, jusqu'au jour où Alain Cavalier lui parla de ce fait divers : un Japonais revenu en Europe chercher sa mère disparue au cours d'un voyage en train.
Un film étrange, admirablement porté par Rochefort et Camille de Casabianca. Sous couvert d'intrigue policière, Cavalier développe ici des portraits de personnages. Le spectateur est convié à suivre une voie ferrée sans train pour une embardée intimiste… et sur les retrouvailles père-fille pour aboutir à un final inattendu et ambigu."
voir dans les archives de l'INA : cinéma
"Le masque et la plume" - 15/02/1981 - 01h03min40s"
merci à vous !
15 November 2009 21:06
Claire said...
Pour ne plus douter de la puissance d'un journal intime (en ligne ou non), d'un carnet (à vocation littéraire ou non), afin de réserver la meilleure surprise qui soit à l'être cher (en temps réel ou non)...
16 November 2009 11:19
Cactus homme lézard said...
très juste !
Fabuleux la bande-annonce d'Irène. A fréquenter ciné-chiné je réalise la liste des films que je manque. Mais celui-là je suis prêt à quelques heures d'autoroute pour aller voir. Après le con d'Irène c'est le carnet d'Irène. Et tellement plus intime.
RépondreEffacerc'est vrai ! l'intime y tait pas , non non !
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