vendredi 4 décembre 2009

L'incompris



de beaux souvenirs !


L'Incompris (Luigi Comencini, 1967)
envoyé par Arcalod. - Court métrage, documentaire et bande annonce.


Atmoshère 53 , THE blog :


L'Incompris
(Incompreso)



"Consul de Grande-Bretagne à Florence, Sir Duncombe vient de perdre sa femme. Il apprend la triste nouvelle à son fils aîné, Andrea, gamin d'une dizaine d'années ; par contre, le cadet - Milo, cinq ans - doit continuer à croire sa mère en vacances et en bonne santé.

Les deux enfants, très liés l'un à l'autre, passent leurs journées à s'amuser comme des fous, usant la patience de gouvernantes dépassées par leur turbulence. Le père, toujours retenu par ses fonctions, juge hâtivement la conduite d'Andrea comme celle d'un garçon insensible et irresponsable. Celui-ci souffre en silence de la préférence marquée de son père pour Milo, bambin capricieux et charmeur comme on l'est à son âge.

Propos du réalisateur :

« La chose qui me passionne le plus est le rapport affectif, qui laisse de côté le raisonnement. Le miracle de la vie est le fait d'avoir des sensations, une compréhension inconsciente pour l'autre dont nul ne peut expliquer les raisons. »

Presse :

« Ce classique du cinéma italien a ému aux larmes plusieurs générations de spectateurs : récit de l’incompréhension entre un père et son fils, que seule la mort parviendra à réunir, le film oppose le bonheur superficiel d’un cadre de vie idyllique, à la dureté et la noirceur des sentiments. Un mélodrame de l’enfance délicat et bouleversant.

Présenté à Cannes en compétition officielle en 1967 et sorti à Paris en 1968, L’incompris reçoit un accueil critique mitigé, mais sera réhabilité par la presse en 1978, lors de sa ressortie.

L’incompris est l’un des premiers films de Comencini sur l’enfance, ce qu’il poursuivra avec le célèbre Les aventures de Pinocchio en 1971, ou encore Un enfant de Calabre en 1987. Mêlés de gravité et d’émotion, ses films mettant en scène des enfants portent un regard nostalgique sur cet âge souvent oublié, les enfants acquérant une importance dramatique prépondérante et une autonomie qui nous ouvre les portes d’un autre monde. » (Comme au cinéma)"
_  lien sous mon titre _

13 commentaires:

  1. Ah Comencini et son Pinocchio ! Magnifique ! La version longue, la version télévision est une pure merveille. Il faut dire que je suis un inconditionnel de Collodi. Comencini, pas toujours. Il a commis quelques films bizarres, tout de même. Son Don Camillo est une fange. En revanche, L'Argent de la Vieille, est un chef-d'œuvre. Et "Le Grand Embouteillage" drôlement bien.

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  2. j'adore le titre original italien pour la vieille !
    lo scopone scientifico , c'est ça ?

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  3. pour l'embouteillage ( haaa le travelling ) , faut voir Week-end avant ou après ?
    ce soir je sors mes Canines au fait , je veux voir !

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  4. C'est vrai que Week end..., mais quitte à voir un Godard, j' préfère "Le Mépris".

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  5. Mon point faible , ce film , je connais ses dialogues presque par coeur ! même BB ne m'insupporte pas !
    et la zik , et les paysages , et Piccoli

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  6. La bande-son est un chef-d'œuvre. Moi qui aime pas Brigitte, là, ça va... Et aussi dans le Clouzot... Mais c'est tout...

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  7. Ils sont tout à fait touchants, dans cet extrait, les deux petits complices. Cela donne envie d'en connaître plus...

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  8. Bien sûr, l'Argent de la vieille, quel souvenir. Et Pinocchio (je me souviens encore de la BO). Bien aimé aussi son Casanova.

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  9. oui , mitou , meilleur que le Fellini , coucou à vous !

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  10. Atmoshère, atmoshère. Est-ce que j'ai une gueule d'atmoshère ?

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  11. Pas vu ce film. par contre la série Pinocchio m'a émerveillée, c'était une plongée dans l'enfance, avec aussi les tourments de la vie, avec l'émouvant Manfredi et la belle Gina en fée bleue aussi resplendissante qu'une guirlande de Noël, c'était passé à la télé à l'époque et moi qui suis très indiciplinée avec les feuilletons, je n'aurais pas raté un épisode pour tout l'or du monde.
    Rien de comparable avec le remake de Steve Barron avec Martin Landau, pathos à l'américaine, amourette ketchupisée ...Pourquoi s'obstinent-ils donc toujours à mettre leurs pattes sur des chefs d'oeuvre ?

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Ainsi vous voici Ciné-chineur : prêt(e) à me laisser ce massage , en êtes-vous bien sûr ?