dimanche 29 novembre 2009

Retour sur VODKASTER

L'essayer c'est l'adopter
faut juste s'adapter
( lien à coté des trois boules )
GET STONED TOO !


Gilles Carles est mort

mauvaise nouvelle  , donc !
je reviendrai sur 
La vraie nature de Bernadette  (72) !
( voir lien )

samedi 28 novembre 2009

le Dupontel nouveau est arrivé



un grand cru
si on accepte de tomber dans son trou !
( deux places à gagner  ,
voir en commentaires )

Qui s'y Frot s'y pique
Qui "see" Frot se pique
aux charmes de  cette grande actrice !
Le denier Dupontel ,
on va en parler longtemps ;
allez-y les yeux fermés
du moins avant que le film ne débute 
Dupontel se fait plaisirs multiples
pour notre plus grand plaisir 
( la tortue joue bien elle-aussi )
Sissi !

( site officiel
en mes trois boules )

















Gérard Philipe , hommage !



c'est dans le titre ,
un clic  en haut !
_Le 25 Novembre 1959, Gérard Philipe nous quittait._


vendredi 27 novembre 2009

Emmanuel Mouret



( j'y reviens ce ouiken :
" Fais moi plaisir ") 



mercredi 25 novembre 2009

La domination masculine

Je sens que les femmes vont se remettre au tricot !
( site du film à coté de mes trois boules )



épiblogue :


la domination féminine 

BRESSON : au hasard ! ( la télé de la belle époque )












mardi 24 novembre 2009

Premier Quartier Q HS , une femme Gironde !


vous avez dit Béard
mais c'est Béard
comment ça c'est bizarre !?
( régulièrement ici
des articles Q HS
cultes !
Sissi ! )
 
merci à ELLE
et à elle
qui fut si touchante en Manon !
ça coule de source ?
pas tant que ça !

 

Tarzan a enfin trouvé sa Cheeta'dorée .

à leur chevet ?


( La Belle a trouvé son bête ? )

Tant mieux pour lui !
rien à rajouter !
a-t-il tourné
un seul bon film , au fait ?
( je n'ai pas dit "détourné")

L'Amant ( reprise de mon autre blog non ciné )

le lien se cache sous le titre
à droite de mes trois boules
comme d'habitude !
Sissi !

dimanche 22 novembre 2009

Pane e cioccolata

merci à Saravati 
que vous retrouverez comme dab
en cliquant dans le titre
à coté de mes trois boules



je récite juste sa conclusion :
"Voilà une fine critique de la société bourgeoise, capitaliste et raciste.
A ressortir des tiroirs s’il n’en a pas été complètement banni pour toutes sortes de raison."

vendredi 20 novembre 2009

Le festin de Babette









Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Le temps retrouvé !

Mon cadeau de la Noël 2010 :
m'envoyez juste un CD pas DCD
mais vierge
et Cactus vous l'offre
Sissi !
( Tractations par
private mail :
à ce prix c'est de l'INTROUVABLE )

Réalisé par Raoul Ruiz avec Catherine Deneuve ,Emmanuelle Béart,Vincent Perez,John Malkovich..............
Catégories: Drame - Pays : France Italie Portugal



1922, Marcel Proust sur son lit de mort regarde des photos et se remémore sa vie. Sa vie, c'est son oeuvre et les personnages de la réalité se mélangent avec ceux de la fiction et la fiction prend peu à peu le pas sur la réalite. Tous ses personnages se mettent à hanter le petit appartement de la rue Hamelin et les jours heureux de son enfance alternent avec les souvenirs plus proches de sa vie sociale et littéraire. ...






jeudi 19 novembre 2009

La fessée pour une Lectrice ?






( une interview L'EXPRESS
sous le titre aux
trois boules )

à vous de voir !
les temps sont fous ,
les gens sont flous !!


à Miou ,
toujours aussi GRANDE actrice
à  traverser les années
de plus en plus belle
sans jamais aucun
ravalement de façade
au grand jamais !
( ode à toutes les
silly connes
nénées )

Le sourire ( suite de la Fessée )


un beau film de
Claude Miller

mardi 17 novembre 2009

Quizzz 1 , photo une !


de quel film s'agit-il ? 

 

Un jour nouveau né , un nouveau site ciné à (re)découvrir !

 comme dab
en mon titre
à droite de mes
trois boules
Rue de cuire !

Film cultes_ Cult Movies


un extrait de ce  site culte :

"Vous croyez que la Nouvelle Vague a débuté en France ? C’est certes le nom que l’on donna à ce regroupement de jeunes cinéastes français (Truffaut, Godard, Rohmer, etc.), ex-critiques de la revue Les Cahiers du Cinéma , qui donnerent un souffle nouveau au cinéma français du début des années 60, MAIS eux-mêmes avaient été influencés par l’audace d’une nouvelle génération de cinéastes américains indépendants qui, depuis quelques années, étaient déjà en train de révolutionner la façon de raconter une histoire. On pense à des réalisateurs comme Orson Welles, Nicholas Ray, Samuel Fuller et Robert Aldrich. Ce dernier réalisa en 1955 le classique film noir KISS ME DEADLY, inspiré du roman de Mickey Spillane.

Synopsis : Le détective Mike Hammer (Ralph Meeker) roule seul la nuit au volant de sa décapotable. Soudain, une femme vêtue d’un imperméable (Cloris Leachman) se jette devant sa voiture. Il la fait monter et, à bout de souffle, elle lui avoue qu’elle est poursuivie par de dangereux individus. Hammer la prend pour une cinglée, mais ils sont effectivement rattrapés par un groupe d’hommes qui les kidnappent et les torturent. Hammer en réchappe et commence alors sa propre enquête sur cette histoire aux ramifications insoupçonnables. Le récit, mené en quatrième vitesse, se termine dans une finale apocalyptique (voir extrait ci-dessous) aussi inattendue que spectaculaire !

Points forts : On peut très bien comprendre comment ce film a pu influencer les futurs cinéastes de la Nouvelle Vague (et, plus tard, Tarantino) : Aldrich s’amuse constamment à déjouer le spectateur en faisant éclater la plupart des conventions narratives Hollywoodiennes et ce, dès le générique d’ouverture, qui se déroule À L’ENVERS (!) tandis que l’on entend sur la trame sonore les halètements de Cloris Leachman à bout de souffle. Et ce n’est que le début ! L’intrigue est par la suite rondement menée et Aldrich innove a grands coups de plans sequences, de jump-cuts, de dialogues crus et en mettant en vedette un protagoniste incroyablement sadique et antipathique qui n’hésite pas à avoir recours à la violence gratuite pour obtenir ce qu’il veut (Il faut le voir prendre un plaisir sadique a fermer un tiroir sur les doigts du malheureux Dr Soberin !). Bizarrement, on s’attache quand même à lui, car les individus qu’il violente ne valent guère mieux que lui.

Film culte (pour moi) parce que j’aime un film qui me surprend par son audace, et celui-là réussit à tout coup ! Et comment oublier l’impact de cette délirante finale apocalyptique vue pour la première fois dans un cinéma répertoire de Montréal (l'ancien CINEMA V) ! Les spectateurs, bouche bée, ne s’y attendaient tellement pas (surtout pour un film de cette époque).

Anecdote : Pour des raisons obscures, le film avait fait l’objet de censure à l’époque et la fameuse scène finale avait été remontée pour la raccourcir un peu. Ainsi montée, la scène donne malheureusement l’impression que Hammer meurt dans l’explosion et offre au spectateur une finale extrêmement abrupte (La légende urbaine veut que c’est cette finale remontée que Godard aurait vue en Europe et que cette soudaine compression du temps lui aurait donné l’idée du «Jump Cut» dont il devint un fervent adepte !)"

Ma Vodkathèque , venez m'y retrouver !

Le lien est comme dab
à droite de mes
trois boules de cuir
en mon titre !
( vous pouvez me suggérer un rajout
en icelle
que je ferais alors
pour vous , veinards
vein'Art ! )

Woody Allen sous son propre angle

lundi 16 novembre 2009

Tati surpris sous deux autres angles

merci à Sido 


 






















Alain Cavalier ( reprise )

Moi , OUI !
très fort à propos d'Irène :
trop peu de salles !



sinon j'ai relevé ceci sur
FONDUS AU NOIR
blog très vite incontournable
et pas que si vous êtes de Lyon :
( lire le lien dans le titre pour plus )

09/11/2009
Alain Cavalier, dernier invité des CNP ?
SEANCE - Alain Cavalier était le dernier invité de l’équipe historique des CNP conduite par Marc Artigau et Cécile Cordier, jeudi dernier. Il a tenu à présenter son film Irène envers et contre toutes les procédures de licenciements en cours dans les cinémas lyonnais, par fidélité au lien qui s’était créé depuis longtemps avec Marc Artigau. « Le départ de Marc Artigau est pour nous une violence faite au travail dont le cinéma a bénéficié, précise le cinéaste. Des films comme Irène dépendent de la qualité des directeurs de salle. Ils ne peuvent pas sortir dans les circuits. Non seulement ils passent dans ces salles, mais ils y sont suffisamment maintenus auprès d’un public soucieux de cette qualité. »
Grand amoureux de Lyon dont Irène était originaire, Alain Cavalier est aussi le seul cinéaste à avoir tourné à Lyon en étant produit par les studios américains de la Metro Goldwyn Mayer. C’était pour L’Insoumis, en 1964, grâce à Alain Delon pour qui Cavalier avait écrit le film. L’acteur devait aller tourner aux Etats-Unis pour les studios, mais leur a imposé de produire d’abord le film d’Alain Cavalier en France. « C’est sans doute à cause d’Irène, que je connaissais déjà, que j’ai tourné à Lyon. Irène était croix-roussienne. Le film est situé sur les hauteurs de Lyon. Lyon est une des plus belles villes à regarder de haut. Il y a une unité totale d’architecture avec ces deux fleuves qui se rejoignent. Je préfère une ville comme Lyon à une ville comme Paris parce qu’elle se saisit mieux », dit le cinéaste.

Luc Hernandez

Décès de Jocelyn Quivrin

Jocelyn Quivrin est mort  dans un accident de voiture

sur l'autoroute A13 .

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
 


Alice Taglioni et leur petit garçon sont tristes

Incognito était réussi malgré les Dubosconneries

habituelles _ il avait pourtant fait un effort , cette fois _ !

dimanche 15 novembre 2009

Le concert tôt ou tard ou pas du tout ?



( sous mes trois boules
dans le titre ,
la page de JEA/JEA )

Je sors d'un film dont le taux de haute satisfaction est de 83/100 du presque jamais vu encore ( sources cinémas cinémas d'exploitante_ ma si bien aimée _)
je vous le donne pour Emile , Rousseau et toute sa sarabande , il s'agit du film :
Le concert !
les gens de clap-clap de faim à la fin !
Sissi !

j'en ai mon petit qi-qi encore parterre !
je m'interroge , je m'interroge !
j'ai sans doute dépassé ma date d'invalidité , je vérifie sous ma boîte crânienne :
qu-est-ce qu'il a de plus que les autres , ce film ?

autre "approche" , SUPERBE chez JEA/JEA !
lundi 9 novembre 2009
P. 191. Le Concert... le film



Première à Bruxelles
ce 9 novembre 2009

Au cinéma UGC, 38 place de Brouckère à 1000 Bruxelles.
La séance débutera à 19h30...

Synopsis :

- "A l'époque, Andrei était le plus grand chef d'orchestre d'Union soviétique. Mais il fut licencié pour avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs. Trente ans plus tard, il travaille toujours dans son orchestre mais... comme homme de ménage.
Un soir, il tombe sur une invitation du Théâtre du Châtelet conviant l'orchestre à venir jouer à Paris... Soudain, Andrei a une idée folle : pourquoi ne pas réunir ses anciens copains musiciens et les emmener à Paris en les faisant passer pour l'orchestre officiel ?"

Radu Mihaileanu :

- "Pour moi, l'humour est un langage. C'est une arme très efficace. Je voulais un film léger, avec de l'amitié, de l'amour. Et la seule façon de montrer la vitalité de ces gens, c'est de montrer leur sens de l'humour, du dérisoire, de l'auto-ironie. C'est ce qui leur a permis de traverser toutes les difficultés. Pour moi, la comédie n'est qu'une fissure de la tragédie. Comme chez Chaplin ou Lubitsch."

Florence Lopes Cardozo :

- "Qu’ils soient russes, français, juifs ou gitans, les personnages trempés de Radu Mihaileanu sont touchants par leur culture, leur pudeur ou encore l’expression de leurs charmes et de leurs travers si bien croqués.
Face à la horde d’Europe centrale et son concentré d’émotions, de grande tradition musicale, d’entièreté, de pouvoir, de mafia, vodkamania, débrouille ou dépendance au commerce, on rencontrera en France la froide organisation du directeur du Théâtre du Châtelet (François Berléand), la réserve sensible de la soliste pressentie (Mélanie Laurent), la distance de sa tutrice (Miou-Miou) ou encore l’avide férocité d’un critique venu « descendre » le concert, le tout mâtiné de grand snobisme parisien.
Des décors au langage, le contraste est assuré. L’humour du réalisateur répond à la souffrance et à la difficulté :
« Il est une arme joyeuse, ludique et intelligente, une gymnastique de l’esprit contre la barbarie et la mort, une fracture de la tragédie qui en est sa sœur jumelle. De fait, dans le film, l’humour vient d’une blessure qui s’est produite il y a trente ans, dans l’URSS de Brejnev. A l’époque, les personnages ont été humiliés et mis à terre. Leur volonté de se remettre debout et de regagner leur dignité passe aussi par l’humour. Au-delà de leur tragédie, les protagonistes du Concert ont la force d’aller jusqu’au bout de leurs rêves grâce à l’humour. C’est pour moi la plus belle manifestation d’énergie vitale ».
Dans le film, des mots yiddish s’échappent savoureusement de la bouche d’un père et de son fils. Radu Mihaileanu, qui a été auteur et acteur de théâtre yiddish en Roumanie au début des années 80, se réjouit de la langue, de son humour et de ses mots qui animent joyeusement les mains et le cœur. En Belgique où il a coproduit et post-produit en partie ses films, il garde des amitiés :
« L’humour belge et l’humour juif ont en commun la distance aux choses et l’autodérision : c’est la seule façon de ne pas devenir fou ! ».
(Regards, Revue du CCLJ, 5 novembre 2009).

Elodie Leroy :

- "Radu Mihaileanu explore avec humour et originalité les thèmes du choc des cultures et du rapport de chacun à la collectivité à travers l'histoire rocambolesque de ce faux orchestre russe pittoresque dépêché à Paris. Témoignant de surcroît d'un véritable amour de la musique, Le Concert dresse un portrait d'artiste blessé interprété avec intensité par Alexei Guskov. Une œuvre touchante et pleine de vie que les mélomanes et amoureux de la musique de Tchaïkovski ne doivent surtout pas manquer, ne serait-ce que pour savourer son extraordinaire final."
(filmsactu.com, 30 octobre 2009).

Marie-Noëlle Tranchant :

- "Avec sa générosité bouillonnante, le réalisateur de Va, vis et deviens signe une fable chaleureuse sur la revanche des humiliés, exclus de leur propre vie, qui retrouvent dignité et joie de vivre. C'est brouillon, farce, grotesque, lyrique, émouvant, slave, gitan, formidablement joué et emporté par la virtuosité de Mihaileanu jusqu'à un final enthousiasmant, aux accents de Tchaïkovski."
(Le Figaro, 3 novembre 2009).

David Fontaine :

- "Cette comédie à gros effets de Radu Mihaileanu se veut endiablée mais manque de subtilité, et aligne les clichés sur les pays de l'Est. C'est surprenant car le réalisateur vient lui-même de Roumanie, c'est aussi injuste pour l'abattage des excellents acteurs russes (sans compter Miou-Miou) et d'autant plus regrettable, enfin, que son film déploie un bel effort pour donner à entendre le concerto pour violon de Tchaïkoski."
(Le Canard enchaîné, 4 novembre 2009).

Frédéric de Vençay :

- "Le film, d’une énergie assez impressionnante (merci à la superbe bande son, alternant les mélodies les plus délicates et les élans slaves les plus débordants), déploie une force comique contenue toute entière dans ses formidables interprètes russes, l’hallucinant Valeria Barinov en tête (le personnage énorme du producteur-manager approximativement bilingue, obsédé par les meetings communistes et les restos franchouilles). Et tant pis si en comparaison, la partition des acteurs français paraît un peu faiblarde, Berléand et Ramzy Bedia exceptés.

Le morceau de bravoure final, le fameux concert, à même de réconcilier le grand public avec la musique classique (plus qu’une envie à la sortie de la salle : se ruer sur le premier concerto venu), est une apothéose : Mihaileanu, tout en déployant une magnifique mise en scène des corps et des accords, le transforme en véritable crescendo dramatique (le suspense autour de la réussite du concert, la communion vibrante des êtres humains, la vérité qui éclate autour de la soliste Anne-Marie Jacquet). Et fait l’ode optimiste de la solidarité et de la communauté allant au-delà des coups durs, cent fois plus sincère et réussie que dans un Micmacs à tire-larigot.
Donc, s’il n’y avait qu’une seule raison d’aller voir Le concert, ce sont bien ces vingt dernières minutes assez bouleversantes ; malgré quelques couacs mineurs, le jeu et l’attente en valent largement la chandelle. Rideau."
(aVoir-aLire, 6 novembre 2009).


NB : Cette page est dédicacée à une violoniste soliste de l'Orchestre National de Belgique pour son anniversaire, ce 9 novembre.

Publié par JEA à l'adresse 9.11.09

samedi 14 novembre 2009

Other ones would have prefered HER hot !



The waterproof here


 
 
I bloody know now :
NOBODY'S PERFECT !

Projection privée : La merditude des choses

Fin du jeu le mercredi 25 novembre 2009
Plus que 11 jours pour participer !

Gagnez des places pour une projection privée et en avant-première de La merditude des choses , l'un des films coup de coeur de la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes 2009 et qui depuis collectionne les récompenses à de nombreux Festivals (Amphore d'Or au Festival du film grolandais, Prix du meilleur film et Prix du public au Festival Cinessonne...) La projection événement aura lieu le jeudi 3 décembre au MK2 Bibliothèque à Paris ! Tentez votre chance dès maintenant !
Règlement du jeu :
Pour obtenir le règlement de ce jeu, merci de contacter AlloCiné

vendredi 13 novembre 2009

Interlude lubrique non ludique avant de saborder Mickey Mousse next week !

( en attendant , lien vers bel article 
sur le sujet non consterné 
en cliquant à coté
de mes trois petirs boules 
de Cuire ! )


j'ai rencontré le personnage
surpris en mauvaise imposture 


_ photo Hugo Mayer 
lors de l'inauguration
juste avant les érections municipales_

(je saborderai aussi sa BD
et la BD au ciné
en général )

le dernier tango à Paris , n'y allez pas beurrée !

( l'Express.fr Styles:
article d'origine 
dans le titre )

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Les films bien sapés : Dernier Tango à Paris (1972)

le 23 octobre 2008 10h20
dernier_tango_a_paris_affiche.jpg

J'aurais de bonnes raisons de détester ce film de Bertolucci comme tant de féministes l'ont fait avant moi, mais je ne peux pas m'empêcher de l'aimer. Il dégage une atmosphère si profondément 70s et si mélancolique qu'à chaque automne j'éprouve le besoin de le regarder à nouveau comme on se loverait dans un gros pull moelleux.
Jeanne (Maria Schneider), jeune parisienne insouciante, visite un appartement rue Jules Verne en même temps que Paul (Marlon Brando), un homme vieillissant, brisé par la mort de sa femme. Paul loue le vaste appart délabré. Une liaison anonyme et secrète débute.
Sulfureux au point d'être longtemps interdit en Italie, le film fait scandale à sa sortie. A l'époque, on n'a pas l'habitude de voir le sexe traité de manière aussi crue. Surtout, une certaine scène de sodomie dite "la scène du beurre" marque tous les esprits. Aujourd'hui, cette scène continue de me choquer. Pas pour ce que l'on voit à l'écran, mais parce que l'on sait dans quelles circonstances elle a été tournée : elle n'était pas dans le script et seuls Brando et Bertolucci en avaient parlé ensemble au préalable. Maria Schneider n'a pas compris ce qui lui arrivait. L'acte sexuel avait beau être simulé, ses larmes sont bien réelles, et depuis elle cuisine à l'huile.
Cela étant dit, cette malheureuse scène ne doit pas faire oublier le reste du film, d'une beauté crépusculaire inoubliable. On ne croit pas vraiment à leur liaison (Bergman dira que le film aurait été plus crédible si le rôle de Maria Schneider avait été joué par un homme et je suis bien d'accord) mais ça n'a pas d'importance : Brando y est monumental en homme désespéré sur le point de sombrer, Schneider surprenante de naturel et Paris plus stylisé que jamais.
Le look de Jeanne est par ailleurs devenu aussi iconique que celui d'Iris (Jodie Foster) dans Taxi Driver. Le fedora vissé sur ses boucles brunes, les jambes nues sous ses bottes hautes, en mini-robe ceinturée ou en jean flare, Jeanne trimballe sa nonchalance gracieuse tout au long du film, mutine et irrésistible.

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Le Pont Bir-Hakeim est omniprésent dans le film. Pas étonnant que ce soit depuis devenu l'un de mes endroits préférés dans Paris. Et ce manteau ! La plus belle pièce du film.
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Je suis une fan absolue de Maria Schneider dans ce film. Sa bouille de gamine et son regard candide contrastent avec ses manières effrontées. Elle avait adopté le smokey eye bien avant nous.
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Dernier Tango à Paris, c'est avant tout une couleur, un jaune orangé un peu passé que l'on retrouve à chaque image.
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Jeanne se drape dans un imposant manteau blanc bordé de fourrure. Sous une telle protection, toutes les audaces sont permises. Elle a décoré son chapeau de fleurs artificielles.
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La majorité des scènes sont tournées dans un sordide appartement du 16ème arrondissement. Difficile de mieux symboliser l'esprit décadent du film.
dernier_tango_a_paris5.jpgLa robe de Maria Schneider reste dans la tonalité orangée du film.
dernier_tango_a_paris6.jpgJe suis sûre que l'ensemble de sa garde-robe peut aujourd'hui être reconstitué à l'aide de fripes.
dernier_tango_a_paris7.jpgLe look de Brando est pas mal non plus : ses cols roulés vaguement moulants et ses cheveux trop longs conviennent parfaitement à son personnage d'homme à la dérive.
dernier_tango_a_paris8.jpgA côté de son amant pervers, Jeanne a un petit ami plus "normal", fantasque et idéaliste : Tom (Jean-Pierre Léaud, figure de la Nouvelle Vague depuis son rôle d'Antoine Doinel chez Truffaut).
dernier_tango_a_paris9.jpgdernier_tango_a_paris10.jpgTiens tiens, cette image m'en rappelle une autre.
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Le film est si proche du huis clos que chaque scène tournée en extérieur est accueillie comme une bouffée d'air frais. Quel plaisir d'apercevoir les vieux métros de l'époque !
dernier_tango_a_paris12.jpg"Get the butter".
dernier_tango_a_paris13.jpgBeige blush et bleu délavé, exactement les teintes que je vais avoir envie de porter l'été prochain.
dernier_tango_a_paris14.jpgJeanne essaie l'uniforme de colonel de son père.
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Ah, comme j'aime cette esthétique hamiltonienne, le plumetis, les couleurs passées, la lumière douce.
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Gitt Magrini joue la mère de Jeanne, mais c'est surtout la costumière du film. Elle a travaillé sur plein d'autres chouettes films dont il faudra que je vous parle un jour (Peau d'Ane, L'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune, L'ours et la poupée, Deux ou trois choses que je sais d'elle...).
dernier_tango_a_paris17.jpgJeanne essaie une robe de mariée aux puces.
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Un aperçu de la tour Montparnasse en construction. Le plan n'a rien d'anodin, il montre à quelle point le monde - et les personnages - sont en transition dans ces années-là.
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Youpi, une belle veste pour finir !
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L'une des dernières scènes a lieu à la salle Wagram. Mais c'est surtout le pantalon large et le sac matelassé de Jeanne que je regarde.
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