mardi 17 novembre 2009

Un jour nouveau né , un nouveau site ciné à (re)découvrir !

 comme dab
en mon titre
à droite de mes
trois boules
Rue de cuire !

Film cultes_ Cult Movies


un extrait de ce  site culte :

"Vous croyez que la Nouvelle Vague a débuté en France ? C’est certes le nom que l’on donna à ce regroupement de jeunes cinéastes français (Truffaut, Godard, Rohmer, etc.), ex-critiques de la revue Les Cahiers du Cinéma , qui donnerent un souffle nouveau au cinéma français du début des années 60, MAIS eux-mêmes avaient été influencés par l’audace d’une nouvelle génération de cinéastes américains indépendants qui, depuis quelques années, étaient déjà en train de révolutionner la façon de raconter une histoire. On pense à des réalisateurs comme Orson Welles, Nicholas Ray, Samuel Fuller et Robert Aldrich. Ce dernier réalisa en 1955 le classique film noir KISS ME DEADLY, inspiré du roman de Mickey Spillane.

Synopsis : Le détective Mike Hammer (Ralph Meeker) roule seul la nuit au volant de sa décapotable. Soudain, une femme vêtue d’un imperméable (Cloris Leachman) se jette devant sa voiture. Il la fait monter et, à bout de souffle, elle lui avoue qu’elle est poursuivie par de dangereux individus. Hammer la prend pour une cinglée, mais ils sont effectivement rattrapés par un groupe d’hommes qui les kidnappent et les torturent. Hammer en réchappe et commence alors sa propre enquête sur cette histoire aux ramifications insoupçonnables. Le récit, mené en quatrième vitesse, se termine dans une finale apocalyptique (voir extrait ci-dessous) aussi inattendue que spectaculaire !

Points forts : On peut très bien comprendre comment ce film a pu influencer les futurs cinéastes de la Nouvelle Vague (et, plus tard, Tarantino) : Aldrich s’amuse constamment à déjouer le spectateur en faisant éclater la plupart des conventions narratives Hollywoodiennes et ce, dès le générique d’ouverture, qui se déroule À L’ENVERS (!) tandis que l’on entend sur la trame sonore les halètements de Cloris Leachman à bout de souffle. Et ce n’est que le début ! L’intrigue est par la suite rondement menée et Aldrich innove a grands coups de plans sequences, de jump-cuts, de dialogues crus et en mettant en vedette un protagoniste incroyablement sadique et antipathique qui n’hésite pas à avoir recours à la violence gratuite pour obtenir ce qu’il veut (Il faut le voir prendre un plaisir sadique a fermer un tiroir sur les doigts du malheureux Dr Soberin !). Bizarrement, on s’attache quand même à lui, car les individus qu’il violente ne valent guère mieux que lui.

Film culte (pour moi) parce que j’aime un film qui me surprend par son audace, et celui-là réussit à tout coup ! Et comment oublier l’impact de cette délirante finale apocalyptique vue pour la première fois dans un cinéma répertoire de Montréal (l'ancien CINEMA V) ! Les spectateurs, bouche bée, ne s’y attendaient tellement pas (surtout pour un film de cette époque).

Anecdote : Pour des raisons obscures, le film avait fait l’objet de censure à l’époque et la fameuse scène finale avait été remontée pour la raccourcir un peu. Ainsi montée, la scène donne malheureusement l’impression que Hammer meurt dans l’explosion et offre au spectateur une finale extrêmement abrupte (La légende urbaine veut que c’est cette finale remontée que Godard aurait vue en Europe et que cette soudaine compression du temps lui aurait donné l’idée du «Jump Cut» dont il devint un fervent adepte !)"

3 commentaires:

  1. Oufti, comme l'on dit à Liège. Un cinéma avait l'habitude de remettre les lumières, toutes les lumières dans la salle, à chaque baiser sur l'écran. C'était finalement pratique pour avertir les personnes venues uniquement pour ces échanges lèvres à lèvres !

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  2. De plus en plus riche et éclectique, ce site et le ticket n'est pas cher avec réduction pour les seniors.

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  3. on va essayer électrique ; je prépare une chaise !
    tiens , je pense à un film
    merci !

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Ainsi vous voici Ciné-chineur : prêt(e) à me laisser ce massage , en êtes-vous bien sûr ?