jeudi 12 novembre 2009

Coup de chapeau bas (1) ...............au ciné-club de Caen !

Un travail de Fourmis !
( le lien est à gauche
ou après les trois petites boules
sans cuir ,

caché sous le Titre )

"Le Ciné-club de Caen vous propose la filmographie complète des 400 plus grands réalisateurs du cinéma et les analyses détaillées de près de 2 000 films. Celles-ci s'inspirent des écrits de critiques et théoriciens aussi divers que Jean Douchet, Alain Bergala, Jacques Lourcelles, ou Gilles Deleuze et ont pour but de découvrir les signes de la mise en scène, révélateurs du noyau créateur de l'œuvre.
Chaque semaine nous vous proposons l'analyse d'une sélection de films programmés dans les deux cinémas d'art et d'essai de l'agglomération caennaise et sur les chaînes gratuites de la Télévision Numérique Terrestre.
Le ciné-club, qui fonctionnait depuis janvier 2001 avec une dizaine de cinéphiles, est une association déclarée à la préfecture du Calvados depuis 2007 et compte désormais trente-cinq membres."( Extrait un )

"Théorie critique du ciné-club
Pour nous, l'émotion devant un film surgit quand, dans son déroulement continu, quelque chose nous fait soudainement signe. Un plan, une séquence, le jeu d'un acteur, un indice sur la construction du récit nous font comprendre les choix du metteur en scène qui s'imposent alors à nous pour nous emplir d'émotion....."( Etrait deux )


                                                  Leur ciné-club du jeudi 
un exemple :
Compte-rendu de la séance du 1er octobre 2009


Fish tank de Andrea Arnold
Il y a les films réalistes qui prennent un personnage, nous font partager ses désirs et nous montrent la réalité qu'ils tentent d'atteindre (victorieusement pour Un prophète) ou qui va le broyer (Sweet sixteen de Ken Loach).
Il y a les films naturalistes (Los Olvidados de Bunel) où s'expriment les pulsions des personnages dans des plans qui sont souvent proches du surréalisme. Et puis, il y a les films néo-réalistes, dans la lignée de ceux de Rossellini, où le réel montré est déformé par la conscience du personnage. Des films ou le metteur en scène prend le risque de composer l'image avec un effet de sens tout en restant toujours dans le vraisemblable.
Fish tank appartient à cette école sensible du néoréalisme où la situation est problématisée par le regard de son personnage principal. Lorsque Mia voit ses copines, sa soeur, sa mère ou l'ami de celle-ci, ils sont toujours vu au travers de son regard. Comme chez les Dardenne (Rosetta), le personnage avance par espoirs successifs et écroulements de ceux-ci sans que l'on sache jusqu'à la fin si une porte de sortie se dessinera enfin (La fin est magnifique mais je ne vous en dirai rien avant jeudi 22 heures !!).
Chez les Dardenne c'est la façon de filmer qui s'adapte au personnage avec qui ils entretiennent une relation presque physique. Ici c'est la proximité morale qui est mise en scène dans un certain nombre de plans que je vous propose de décrypter ensemble après la projection du film.

Découvrez la playlist BO avec Mark Snow
CE JEUDI 12 NOVEMBRE :
Bonjour,
au programme de la séance du jeudi 12 novembre à 20h00 au Café des Images :

Marguerite n'avait pas prévu qu'on lui volerait son sac à la sortie du magasin. Encore moins que le voleur jetterait le contenu dans un parking. Quant à Georges, s'il avait pu se douter, il ne se serait pas baissé pour le ramasser.


Les herbes folles d' Alain Resnais
Avec Cœurs, Resnais nous avait laissé dans une chape de plomb neigeuse sous laquelle les personnages laissaient exploser leur folie trop longtemps contenue. Les herbes folles laissent proliférer cette même violence intérieure sur le mode de la comédie.
On y trouve tout pareillement une utilisation des éléments de mise en scène (décors, lumière, musique, dialogues, jeu des acteurs, construction du récit, incrustation) pour sous-entendre en plus (ou à coté ou contre) de la chose montrée un sentiment plus fou, drôle ou fantastique.
Film d'une maîtrise et d'une splendeur formelle comparable à celle d'un Wong Kar-wai, Les herbes folles à bien mérité son "Prix exceptionnel" au dernier Festival de Cannes.
Je compte sur vous dès jeudi pour relever les éléments surréalistes du film qui nous plongera bien longtemps après sa vision dans un climat d'inquiétante étrangeté.
A jeudi donc j'espère, au Café des Images, 20 heures.
Jean-Luc

4 commentaires:

  1. veinards qui habitez la région ! ( pas que les tripes à la mode là-bas , donc )

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  2. Just, Cactus : these red letters are tiring for my old eyes....

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  3. ok , je note , vais corriger ça : vous aussi de vieux yeux !? :-(

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Ainsi vous voici Ciné-chineur : prêt(e) à me laisser ce massage , en êtes-vous bien sûr ?